L’usine laitière de Nestlé à Kabirwala, Pakistan, dépend du travail quotidien de centaines de travailleurs/euses précaires fournis pas des sous-traitants sur la base de « pas de travail, pas de salaire ».
Plusieurs centaines de travailleurs/euses de l’usine laitière de Nestlé à Kabirwala, Pakistan, ont été licenciés/es et plusieurs dizaines ont été emprisonnés/es sur la base de chefs d’accusation forgés de toutes pièces à la suite de la tentative faite par la direction de criminaliser la lutte du syndicat en faveur d’emplois permanents pour les travailleurs/euses sous contrat.
La direction de l’énorme usine laitière de Nestlé au Pakistan, Kabirwala – une installation ultramoderne avec un système de relations sociales féodal – criminalise la lutte que mène le syndicat pour les droits de centaines d'employé/ées sous contrat à l’usine.
Lors de la réunion du comité d’information et de consultation européen de Nestlé (CICEN) le 8 novembre à Genève, Suisse, les représentants/es de vingt syndicats Nestlé d’Europe ont collectivement demandé au groupe que cessent immédiatement les attaques contre les droits syndicaux en Indonésie et au Pakistan.
Lors de la réunion du comité d'information et de consultation européen de Nestlé de mai 2011, les délégués/es ont confirmé leur intention de se concentrer sur trois principaux sujets de préoccupation pour les travailleurs/euses et leurs syndicats.
Nestlé a annoncé qu’elle a conclu un accord de partenariat avec la famille fondatrice de Hsu Fu Chi, un fabriquant et distributeur de produits de confiserie leader en Chine et coté à Singapour.
Au nom de la partie syndicale, le co-président du CICEN, Klaus Hoffmann, a souligné trois enjeux qui ont été et restent préoccupants : la santé et sécurité au travail, la NCE et ses initiatives connexes, et la politique de rémunération.
Le règlement intervenu à l’usine Nescafé de Panjang, en Indonésie, se traduit par la reconnaissance syndicale et les droits de négociations pour SBNIP, une affiliée de l’UITA.
Le 18 décembre 2010, Nestlé Russie a annoncé la vente de sa confiserie Altai, à Barnaul en Russie centrale. Les travailleurs/euses – qui font partie de la vente – ont été informés/es de la transaction la veille.
Après des discussions difficiles sur la politique salariale (déni du droit à la négociation, gels salariaux, adoption de la rémunération au rendement) lors des dernières rencontres du Comité d’entreprise européen de Nestlé, la société a fait une présentation de sa politique de rémunération à la réunion d’octobre du CEE. Il est devenu clair que l'intention de Nestlé est de remplacer des augmentations collectives de salaire par une rémunération liée à la performance où que possible.
Le « programme » de Nestlé pour sa plus récente présentation aux investisseurs? Assurer de l’argent, de la croissance et un « rendement total » grâce aux « marques milliardaires », avec un accent particulier sur les marchés émergents. Nestlé a cependant échoué à assurer leurs droits fondamentaux aux travailleurs/euses qui produisent les produits milliardaires de Nestlé à l’usine de Panjang, en Indonésie.
La réunion du comité de pilotage s’est ouverte le 7 septembre sur un message fort du co-président Klaus Hoffmann sur le conflit qui perdure en Indonésie. Il souligne que ce conflit reste un élément central pour la société et qu’il doit être réglé rapidement. La rémunération a fait l’objet d’importantes discussions durant la réunion.
Le 7 octobre 2010, plus de 200 travailleurs/euses et membres de leurs familles – portant la casquette de UNIA, leur organisation syndicale sœur suisse – ont manifesté devant l'usine Nescafe de Panjang, en Indonésie, afin de dénoncer l’irresponsabilité sociale de la plus importante société de produits alimentaires au monde.