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Chine: La liberté d’association est un droit, pas un crime

25.03.19 Urgent Action
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Les autorités chinoises continuent à réprimer sans relâche les travailleurs-euses qui cherchent à exercer leur droit à la liberté d’association. Plus de 40 travailleurs-euses et sympathisant-e-s ont été placé-e-s en détention et inculpé-e-s d'infractions pénales après que les travailleurs-euses de l’usine de Jasic Technology à Shenzen aient tenté de former un syndicat l’été dernier.

En juillet 2018, les travailleurs-euses qui tentaient de former un syndicat à Jasic Technology ont été licencié-e-s, passé-e-s à tabac par des hommes de main et placé-e-s en détention, avec la complicité active de l’ACFTU, la fédération des syndicats de Chine, contrôlée par l’État.

Depuis lors, la répression s’est accentuée progressivement, avec l’arrestation et la « disparition » de militant-e-s syndicaux-ales et de sympathisant-e-s à Shenzen et ailleurs en Chine. Certaines des personnes détenues se sont vues refuser toute assistance légale et tout contact avec leurs familles.

Les travailleurs-euses en Chine continuent à mener des actions collectives en défense de leurs droits fondamentaux – les grèves et arrêts de travail se multiplient à Shenzen et dans d’autres villes chinoises en dépit de la répression des travailleurs-euses de Jasic.

De son côté, la Confédération des syndicats de Hong Kong (HKCTU) – la seule organisation syndicale indépendante de Chine – continue à défendre les droits des travailleurs-euses de la Chine continentale malgré les restrictions croissantes des droits démocratiques à Hong Kong même.

La HKCTU a lancé une campagne en ligne pour exercer des pressions sur les autorités chinoises et obtenir la libération des travailleurs-euses et sympathisant-e-s emprisonné-e-s – CLIQUEZ ICI pour soutenir la campagne!