La réorganisation par Nespresso de la production en horaire 4x8 s’est traduite par un sous-effectif chronique et l’allongement du temps de travail sur de longues périodes. Une fois par mois, les employé-e-s travaillent jusqu’à 58 heures par semaine.

Lors d’un scrutin, les employé-e-s du Sheraton Grand Conakry, appartenant à Marriott et le plus grand hôtel du pays, ont voté à 96% en faveur de la formation d’un syndicat et ont élu les responsables syndicaux-ales.

Les salarié-e-s de l'Hôtel-Dieu InterContinental de Marseille, soutenu-e-s par la Fédération CGT du commerce et des services, font face à une réaction brutale de la direction après s'être organisé-e-s pour contester des salaires indécents, des heures supplémentaires non payées ainsi qu'un effectif insuffisant pour effectuer un travail de qualité.

Le gouvernement ukrainien prépare une offensive législative majeure contre les droits syndicaux fondamentaux. L’UITA, ses membres en Ukraine et les organisations syndicales dans le monde appellent le gouvernement ukrainien à retirer immédiatement ce projet de loi du travail et à respecter les normes internationales et les engagements pris au niveau national avec les syndicats. 

Nous ne sommes pas des esclaves !

Le personnel d'étage de l'hôtel Ibis des Batignolles, l'un des rares hôtels directement détenus par le groupe Accor, est employé par la société de sous-traitance STN. Il est en grève depuis le 17 juillet 2019.

Les syndicats contribuent à rendre les lieux de travail plus sûrs et plus salubres pour tous-tes les travailleurs-euses, hommes et femmes. Toutefois, les aspects de la santé et de la sécurité au travail spécifiques aux femmes ne reçoivent souvent pas suffisamment d'attention. L'UITA vient de publier un document ressource sur l'intégration du genre dans la santé et sécurité au travail.

Après la mort par électrocution de deux jeunes travailleurs-euses dans un établissement McDonald's à Lima, Pérou, le 15 décembre dernier, le directeur général des franchises de la chaîne de restauration rapide dans ce pays a reconnu que la machine à sodas qui a tué les deux travailleurs-euses était connue pour être défectueuse.

Une récente étude de Thomson Reuters fournit de nouvelles preuves sur la manière dont le café produit dans des conditions de travail brutalement coercitives dans des plantations de l’État brésilien du Minas Gerais est vendu au prix fort par des multinationales grâce à des programmes de certification comme celui de Rainforest Alliance.

La direction des opérations de The Coca-Cola Company aux Philippines a recours à une pratique appelée « red-tagging », qui consiste à diffamer publiquement les syndicats en les accusant d’être « subversifs » afin d’inciter et de légitimer la violence et la répression à leur encontre, sapant ainsi les organisations syndicales et instaurant un climat de peur parmi le personnel. La violence est une menace bien réelle : au moins 43 syndicalistes ont été assassiné-e-s depuis l’arrivée au pouvoir en 2016 de Rodrigo Duterte. La violence n’est pas un « effet secondaire » de ladite « guerre contre la drogue » du gouvernement : elle est très sélective et les cibles sont choisies avec soin.

Les discussions sur le commerce électronique, intégré à un ensemble de « nouvelles questions », font actuellement l’objet d’une procédure accélérée à l’OMC. L’ordre du jour concernant le « commerce électronique », en soi un intitulé fallacieux, n’a rien à voir avec les achats en ligne. L’objectif est de transformer toutes les activités productives, y compris le travail dans l’agriculture, en un ensemble de services externalisés et délocalisés sur lesquels les travailleurs-euses, et les gouvernements, n’auraient aucun contrôle.

Des organisations syndicales du monde entier, tant nationales qu’internationales, se sont mobilisées le 10 décembre, Journée internationales des droits de l’homme, pour dénoncer la violence organisée ciblant les syndicalistes et les défenseurs des droits humains aux Philippines. Selon le Centre philippin pour les droits humains et syndicaux, 43 dirigeant-e-s de syndicats ont été assassiné-e-s depuis l’entrée en fonctions de  Rodrigo Duterte  en juin 2016.

Les syndicats jouent un rôle clé pour rendre les lieux de travail plus sûrs et plus salubres pour tous-tes les travailleurs-euses, mais la santé et la sécurité au travail (SST) des femmes doit faire l’objet d’une plus grande attention.

Ni la Commission européenne ni les États membres de l’UE n’ont officiellement contesté l’interdiction du glyphosate adoptée par le parlement autrichien en juillet de cette année, ce qui a ouvert la voie à son entrée en vigueur le er janvier prochain. Soutenue par une coalition multipartite au sein du parlement, par la société civile, les écologistes, des organisations de petits agriculteurs et des syndicats — notamment PRO-GE, affiliée de l’UITA —, cette interdiction fait de l’Autriche le premier pays de l’UE à bannir l’herbicide le plus utilisé au monde, mieux connu sous le nom de « Roundup » de Monsanto.