Quelques jours seulement après son retour en Thaïlande, après avoir participé à la première réunion internationale des travailleurs/euses de la restauration rapide organisée par l’UITA à New York (cliquez ici [1] pour plus de détails), une représentante syndicale a été convoquée et menacée de poursuites judiciaires par les directeurs de YUM ! BRANDS, propriétaire de marques connues de restauration rapide comme KFC, Pizza Hut et Taco Bell – simplement pour avoir participé à cette réunion.
ENVOYEZ UN MESSAGE À YUM ! BRANDS [2]
Ce n’est pas la première fois que les membres syndicaux font l’objet d’une répression brutale de la part de la société. En 2011, trois travailleurs/euses ont été licenciés/es après avoir créé un syndicat et cherché à négocier une convention collective avec KFC (plus de détails en anglais ici [3]). Ces trois travailleurs/euses n’ont été réintégrés que plusieurs mois plus tard suite à une décision de justice (plus de détails en anglais ici [4]).
Ce harcèlement sur trois ans démontre que Yum ! Restaurant International (Thaïlande) ne reconnaît pas et ne respecte pas les droits humains que sont la liberté syndicale et la négociation collective et que la société contrevient à ses obligations telles qu’énoncées par les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales et les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme.