Le syndicat suédois des travailleurs/euses de l’alimentation se bat contre la fermeture de l’usine Findus annoncée par le raider financier Nomad Foods

Le syndicat suédois des travailleurs/euses de l’alimentation (Livs) se bat contre le projet de fermeture de l’usine d’aliments surgelés Findus à Bjuv qui se traduirait par la suppression de 450 emplois et de grandes difficultés pour les centaines d’agriculteurs qui approvisionnent l’usine. Le 31 mars, le PDG de Nomad Foods, un véhicule d’investissement enregistré dans les îles Vierges britanniques, s’est rendu à l’usine, a convoqué une réunion du personnel, annoncé la fermeture de l’usine pour la fin de l’année et quitté le pays dans les heures suivantes. Le Premier ministre suédois a demandé à ce que le PDG revienne en Suède pour des entretiens avec le gouvernement, tandis que Livs demande que l’usine continue à fonctionner. CLIQUEZ ICI POUR ENVOYER UN MESSAGE en soutien de ces demandes.

Nomad a été fondé en 2014 comme véhicule d’investissement dont l’objectif est de racheter des marques et de les dépouiller de leurs actifs. Il est ensuite devenu Nomad Foods – dans le but de constituer un « portefeuille mondial des meilleures entreprises et marques alimentaires » – avec le rachat l’an dernier des fabricants de surgelés Iglo et Findus, des sociétés européennes de l’alimentation déjà malmenées par leurs précédents propriétaires, des fonds d’investissement privés. Les pressions en vue d’obtenir un rendement immédiat menacent les emplois et les moyens d’existence dans l’ensemble de la société. Le couperet risque aujourd’hui de tomber sur la Suède parce que les raiders nomades cherchent à dégager rapidement des liquidités.

Vous pouvez soutenir la lutte pour le maintien en activité de Findus Bjuv – CLIQUEZ ICI pour envoyer un message à la société.

Des milliers de travailleurs/euses, de citoyens/nes et d’agriculteurs/trices ont manifesté le 9 avril à Bjuv pour demander que l’usine continue à fonctionner. Parmi les intervenants qui se sont adressés à la manifestation figuraient des représentants/es de Livs et de la centrale syndicale nationale LO, le ministre du Travail et le maire de la ville.