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PepsiCo rejette l’offre de médiation du gouvernement américain à propos du conflit en Inde – pourquoi PepsiCo refuse-t-il de discuter ?

10.06.14 Urgent Action
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PepsiCo, le géant des boissons et des en-cas basé aux Etats-Unis, a rejeté l’offre de médiation du gouvernement américain dans le conflit qui l’oppose à l’UITA au sujet des violations des droits humains dans des entrepôts au Bengale-Occidental, Inde. Pourquoi donc la société craint-elle d’entamer un dialogue avec l’UITA ? CLIQUEZ ICI POUR ENVOYER UN MESSAGE A PEPSICO !

Entre le 5 janvier et le 30 avril 2013, 162 des 170 travailleurs employés dans trois entrepôts sous contrat exclusif avec PepsiCo au Bengale-Occidental ont été licenciés ou poussés à la démission au seul prétexte qu’ils faisaient usage de leur droit à adhérer à un syndicat. En mai 2013, ils ont été autorisés à reprendre le travail, mais dans des conditions qui nient complètement leurs droits humains.

Malgré les menaces, le harcèlement et les difficultés économiques, 28 de ces travailleurs injustement licenciés ont refusé de renoncer à leurs droits. En août 2013, ils ont formé le PepsiCo (Frito-Lays) Workers Action Committee (comité d’action syndical PepsiCo) et intensifié leur campagne. En novembre, l’UITA a déposé une plainte formelle contre la société auprès du Point de contact national (PCN) du gouvernement américain pour les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales. L’UITA a répertorié et documenté les multiples violations de ces Principes, en particulier au regard des chapitres sur les droits humains, l’emploi et les relations entre partenaires sociaux.

Le PCN a accepté la saisine et offert aux deux parties la possibilité de trouver une solution par l’intermédiaire d’un médiateur. L’UITA a accepté cette proposition ; PepsiCo l’a déclinée.

La raison officielle donnée par la société au PCN peut être consultée (en anglais) sur le site web du PCN.

Les raisons qu’avance la société pour décliner la médiation sont contradictoires, évasives et du point de vue de l’UITA, constituent un aveu du refus de la société de se conformer à une diligence raisonnable en matière de droits humains – principalement le processus consistant à cerner et à remédier aux violations réelles ou potentielles des droits humains – requise par les Principes directeurs. Le rejet de la médiation signifie que la société continue à contrevenir à ces Principes.

CLIQUEZ ICI POUR ENVOYER UN MESSAGE A PEPSICO  demandant la réintégration inconditionnelle des 28 travailleurs avec le versement rétroactif de leur rémunération et la pleine reconnaissance de leurs droits syndicaux, et pour demander à la société de discuter avec l’UITA des mesures à prendre pour corriger les violations des droits humains.