Le point d’orgue du 2ème Congrès du syndicat coréen Arbeit, à la tête de la lutte contre les abus chez McDonald’s Corée du Sud, a été l’occupation de l’énorme établissement de Shinchon à Séoul. Les membres du syndicat se sont rassemblés devant le restaurant, scandant des slogans demandant la réintégration de la militante syndicale Gahyun Lee. Elle avait été licenciée par la direction de l’établissement McDonald’s de Yeokgok, dans la province de Gyeonggi, le 15 septembre 2014, après avoir dénoncé des violations concernant les salaires et les heures de travail et pour s’être rendue à Los Angeles soutenir l’action nationale des travailleurs/euses américains/es de la restauration rapide.

Les travailleurs/euses de cinq établissements Wendy’s de deux villes ont quitté le travail le 10 février en raison du refus de la société de leur accorder des jours de récupération pour le travail lors des jours fériés.

Les centrales syndicales finlandaises et leurs affiliées soutiennent vigoureusement une initiative citoyenne qui obligerait le Parlement à débattre de et à adopter une loi interdisant les contrats zéro heure.

Les dirigeants des syndicats de la Confédération des syndicats de Hong Kong (HKCTU) risquent aujourd’hui d’être poursuivis en justice pour avoir soutenu le mouvement pour la démocratie. Le secrétaire général de la HKCTU, Lee Cheuk-yan, a été formellement interrogé par la police le 17 janvier et accusé d’incitation, de convocation et de participation à des rassemblements non autorisés. Il a été relâché sans avoir à verser de caution après que la police lui ait dit qu’elle se réservait le droit de le poursuivre à tout moment. Le directeur exécutif de la HKCTU, Mung Siu-tat, a été convoqué pour être interrogé par la police le 22 janvier.

Les travailleurs/euses de Coca-Cola au Guatemala ont avec fierté occupé une place de premier plan dans l’histoire du conflit qui opposait l’UITA et The Coca-Cola Company (TCCC) depuis les années 1980. Jusqu’à récemment, seul le syndicat d’une usine d’embouteillage, sur les trois que compte le pays, avait été expressément reconnu par FEMSA, l’embouteilleur de Coca-Cola pour l’Amérique latine. Les deux autres usines appartenaient et étaient exploitées par la famille Schutt et les travailleurs/euses étaient confrontés/es à une hostilité et une répression constantes lorsqu’ils/elles tentaient d’exercer leurs droits fondamentaux.

Un mouvement conjoint des syndicats belges a en grande partie paralysé la production et les services dans l’ensemble du pays le 15 décembre. Les syndicats continuent à s’opposer au programme d’austérité voulu par le gouvernement. Le même jour, la mission du FMI en Belgique a officiellement apporté son appui au programme d’austérité, saluent l’allongement de l’âge de départ en retraite et d’autres mesures, mais appelant le gouvernement à « aller plus loin » dans la réduction des coûts de la main d’œuvre, des dépenses publiques et des programmes de protection sociale.

La confédération des syndicats de Hong Kong (HKCTU) continue à se battre pour obtenir une législation établissant le droit à la négociation collective pour les travailleurs/euses de Hong Kong. Il n’existe actuellement aucune loi ou réglementation qui oblige les employeurs de la ville à mener des négociations collectives. La HKCTU a organisé un rassemblement et une marche le 7 décembre pour appuyer sa demande en faveur d’une législation sur la négociation collective et d’une augmentation de 7 pour cent des salaires des travailleurs/euses de Hong Kong, des salaires qui stagnent depuis 15 ans – période de boom économique pour l’élite qui domine la vie politique de la ville.

Des milliers d’employés/es d’étage de l’hôtellerie dans des dizaines de villes dans le monde ont pris part à la semaine mondiale d’action de l’UITA, du 3 au 10 décembre, destinée à souligner les conditions de travail inacceptables et abusives du personnel d’étage et pour demander un environnement de travail sain et sûr à l’industrie mondiale qui dépend de leurs efforts. Les syndicats de l’hôtellerie sont déterminés à changer la situation et ont souligné la nécessité urgente d’un changement de pratiques par l’ensemble de l’industrie au moyen de diverses actions au cours de la semaine, dont des manifestations publiques et sur les lieux de travail, des événements à l’attention des médias et des activités éducatives.

Avec le soutien de l’UITA, le PepsiCo (Frito-Lays) Workers Action Committee (comité d’action syndical PepsiCo) continue à mener des actions en défense des droits de ses membres. Le comité d’action a été constitué l’an dernier après que les travailleurs aient été licenciés en masse pour avoir formé un syndicat dans les entrepôts d’en-cas de PepsiCo au Bengale occidental. A la suite de pressions exercées par une campagne internationale, la direction leur a dit qu’ils pouvaient reprendre le travail à la condition de ne plus jamais former ou adhérer à un syndicat !

A l’initiative du secrétariat régional de l’UITA pour l’Amérique latine (REL-UITA), une réunion entre des syndicats du secteur de la viande et des représentants des gouvernements d’Argentine et du Brésil a été organisée à Buenos Aires le 27 novembre pour discuter des moyens d’améliorer les conditions de travail dans l’industrie de la viande de ces deux pays.