Jenny Marcos, une dirigeante du syndicat des employé-e-s du Manila Peninsula aux Philippines, a été réintégrée avec le versement rétroactif entier de sa rémunération et a repris le travail. Elle avait été licenciée en 2016 en raison de ses activités syndicales en soutien à la campagne mondiale de l’UITA en faveur du personnel d’étage.
Les travailleurs-ses de deux établissements McDonald’s au sud-est de Londres se sont mis en grève le 4 septembre, lors de la Journée internationale des travailleurs-ses de la restauration rapide de l’UITA, pour faire valoir leurs demandes. Il s’agit de la toute première grève de travailleurs-ses McDonald’s au Royaume-Uni. Syndiqué-e-s par l’affiliée de l’UITA Bakers, Food and Allied Workers Union (BFAWU), ces employé-e-s demandent un revenu d’au moins GBP 10 (USD 13) de l’heure, la fin des contrats zéro heure, ainsi que la reconnaissance syndicale et le respect des droits syndicaux.
Le 27e Congrès de l’UITA, qui s’est tenu du 29 août au 1er septembre 2017 à Genève, a été le congrès le plus important, le plus représentatif et le plus participatif de l’histoire de l’UITA. Sur les 519 participant-e-s provenant du monde entier, 339 délégué-e-s officiel-le-s ont pris part aux travaux du Congrès – soit une augmentation de près de 29 pour cent par rapport à 2012. Toutes les régions et tous les secteurs ont été représentés à ce Congrès caractérisé par un niveau élevé d’enthousiasme, de militantisme et de solidarité.
Le syndicat FIRST, affilié à l’UITA, a été surpris de découvrir que les travailleurs-ses de vergers de kiwis du nord de la Nouvelle-Zélande, n’avaient pas accès à de l’eau potable. Lorsqu’elles-ils ont demandé à avoir de l’eau potable, la société leur a dit de boire l’eau d’irrigation, provenant d’un robinet situé à côté de toilettes non reliées à un système septique et impropre à la consommation humaine.
Les membres de l’affiliée malaisienne de l’UITA, le National Union of Hotel, Bar and Restaurant Workers Peninsular Malaysia (NUHBRW), employés par le Rasa Sayang Resort and Spa du groupe hôtelier Shangri-La, ont recouvré leur convention collective et leur droit à la négociation collective après une lutte de 13 ans.
Les membres de la section locale 400 de l’UFCW ont approuvé le 24 juillet dernier une toute première convention collective qui se traduit par des gains importants pour les travailleurs-ses de l’usine de thé Lipton d’Unilever à Suffolk, Virginie. La ratification de cette convention par les membres est l’aboutissement d’activités de syndicalisation et de négociations entamées l’an dernier.
En 2012, lorsque le gouvernement a introduit une nouvelle loi sur le salaire minimum, l'association des hôteliers a réagi en tentant d'arrêter de redistribuer les frais de service aux employés-es, utilisant à la place ces recettes provenant des frais de service pour satisfaire aux nouvelles exigences en matière de salaire minimum.
Le 11 avril 2017, McDonald's Korea a annoncé avoir reconnu le syndicat Arbeit Workers' Union, affiliée de l'UITA, comme représentant des employés-es dans les négociations collectives. Le syndicat a officiellement fondé un chapitre chez McDonald's en novembre 2016.
Le 26 juillet, le parlement tunisien a voté à l’unanimité une loi intégrale de lutte contre les violences faites aux femmes. Ce nouvel instrument couvre les violences physiques mais aussi psychologiques et économiques. C’est une première dans les pays du Maghreb. La loi prévoit des mesures de prise en charge des victimes et souligne l’importance de l’éducation pour ancrer « les principes des droits humains et de l’égalité entre les genres ».
La fédération allemande des travailleurs-euses de l’alimentation NGG a signé un accord national avec l’association des employeurs de la restauration rapide après des mois de grèves à l’échelle du pays et d’actions de protestation locales et nationales en réaction au refus des employeurs de payer un salaire de subsistance.
Les employés-es de Haft Tapeh, un gigantesque complexe sucrier combinant plantation et raffinerie situé dans la ville de Suse, dans le sud du pays, ont toujours dû lutter pour leurs salaires et leurs droits. En 2008, à l'issue d'une grève de 42 jours, les travailleurs-ses ont formé une organisation syndicale indépendante — affiliée à l'UITA — pour exiger des arriérés de salaire dus de longue date. La situation s'est encore dégradée depuis la privatisation de la société en 2015. Les employés-es et leur syndicat risquent la répression en manifestant une nouvelle fois pour exiger d'importants arriérés de salaire et de prestations sociales. CLIQUEZ ICI pour envoyer un message aux autorités iraniennes en soutien aux demandes des employés-es.
Le syndicat Unite, affiliée de l'UITA, est parvenu à un accord avec Restaurant Brands, la société qui gère KFC, Starbucks, Carls Jr et Pizza Hut, sur une nouvelle convention collective de deux ans, qui a été approuvée par 98 % des membres.
En Espagne, les « fournisseurs multiservices » prospèrent dans les secteurs de l’hôtellerie et des services depuis l’instauration de mesures d’austérité en 2012. Les employé-e-s sont licencié-e-s puis réembauché-e-s par l’entreprise de services, et effectuent le même travail que dans le cadre de leur emploi précédent, mais à un salaire très inférieur. En Espagne, 120 000 employé-e-s d’étage ont ainsi perdu 40 % de leur salaire depuis 2012.
Alberto Román Acosta González, président de la section locale du syndicat Guacarí SINTRAINAGRO dans le département du Valle del Cauca, en Colombie, a été abattu par des hommes armés à moto le 1er juillet dernier alors qu'il regardait son fils jouer au football. Son meurtre survient peu de temps après que le président Juan Manuel Santos a annoncé fièrement que la Colombie ne figurait plus sur la liste des pays violant les droits des travailleurs établie par l'OIT.
L'UITA a signé avec Sodexo, la société française de restauration et de services, un accord international comprenant des mesures visant à prévenir le harcèlement sexuel au travail. Établi sur la conviction partagée que le harcèlement sexuel est une violation des droits humains et que les femmes qui travaillent dans le secteur des services y sont très fortement exposées, l'engagement conjoint UITA-Sodexo définit une politique et des procédures visant à garantir une tolérance zéro.